Performances

C125, 1999-2001 (vidéo, performance)

Après avoir consacré une série de photographies aux zones périphériques de la métropole lilloise (série Hôtel Ibis), Matthieu Kavyrchine en réalise des tirages de très grand format contrecollés sur un carton épais et disposés dans l'espace comme une surface murale, qu'il détruit et perce progressivement à l'aide d'un nunchaku en bois.

Cette performance est l'histoire d'un plateau de tournage devenu une scène. Le projet initial consistait en une vidéo tournée au Studio National des Arts Contemporains - Le Fresnoy. Au fil des jours, le public qui passait assister aux étapes du tournage restait de plus en plus longtemps dans le studio et venait en nombre croissant. La nécessité s'est imposée de donner son autonomie à la performance, indépendamment de son enregistrement filmique.  De son côté, le cinéaste Robert Kramer a filmé la performance en prenant à revers le dispositif, en documentant l'arrière-plan, en plaçant la caméra à distance réduite. 


C125, 1999 (vidéo)

Vidéo originale, tournée au Studio National des Arts Contemporains - Le Fresnoy, première forme donnée au projet. 

C125, 2000 (performance)

Performance dans le cadre de l'exposition "Thomas Demand", Fondation Cartier pour l'art contemporain, Paris. 

Programmation Soirées Nomades : Isabelle Godefroy. 

C125, 2000 (performance)

Performance à la Ménagerie de verre,  Paris, dans le cadre du Festival Les Inaccoutumés, sur l'invitation du chorégraphe Rachid Ouramdane.

C125, 2000 (performance)

Performance intégrée au film Horace Benedict (2001), réal. Aldo Lee, Dimitri Chamblas. 

visionner sur le site de Numéridanse

Film d'Aldo Lee et de Dimitri Chamblas, "Horace Benedict" est créé parallèlement au projet "Ouvrée, artistes en alpages" de Boris Charmatz. 

Sur l'invitation de ce dernier, Anne Collod, Simon Hecquet, Bernard Heidsieck, Matthieu Kavyrchine, Jennifer Lacey, Benoit Lachambre, Xavier Le Roy, Barbara Manzetti, Phil Minton, Jean-Luc Moulène, Steve Paxton ainsi que des danseurs figurants ont investi le col de Semnoz en Haute-Savoie pour confronter des matières chorégraphiques, plastiques et sonores à l'échelle démesurée de la montagne. Dans cette topographie exceptionnelle, les expérimentations proposées révèlent autrement les relations implicites du corps à l'espace-temps et la dimension collective du geste dansé. Horace Benedict, titre de ce moyen-métrage, est le nom d'un scientifique du 18e siècle qui a participé à la création de divers observatoires météorologiques dans les Alpes et inventeur de l'hydromètre à cheveu. Ce n'est pas un documentaire sur le projet de Boris Charmatz mais un projet à part entière, autour et à partir de cet événement. Dimitri Chamblas explique ainsi son positionnement : « Par ce travail, j'arriverais peut-être à évaluer l'importance d'un lieu vis-à-vis d'une œuvre, à saisir jusqu'où ce qui entoure un travail vient profondément le toucher et l'influencer. »

Ce moyen-métrage est présenté en projection simple, sous forme d'installation ou à l'occasion de soirées d'improvisations dans des cinémas. La version proposée ici en intégralité, mais dans un petit format, ne peut nous donner qu'une approche archivistique de l'œuvre. (Source : Boris Charmatz).

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